COMMUNICATIONS D'ESPACES
« Logée partout mais enfermée nulle part, telle est la devise de la rêveuse de demeures. »
Le 2 avril 2021, soutenue par quelques heureux complices de la première heure - et dont on reparlera - , j’ai quitté mon appartement loué depuis 25 ans, 120 bis rue des Pyrénées, dans le 20ème arrondissement de Paris.
Ainsi, à 56 ans, ma nouvelle expérience de nomade commence.
Et à vrai dire, je n’en reviens toujours pas.
J’ai réduit mes affaires personnelles, meubles compris, aux 12m3 que le camion de déménagement pouvait contenir, et entreposé le tout dans la Drôme. Mes besoins quotidiens pour plusieurs mois rassemblés dans une valise et un sac à dos, la suite de la route va donc se construire au fur et à mesure, de maison en appart, de canapé en chambre d’ami-e-s.
Ce choix libre et heureux me place devant une sorte de seuil, avec deux compagnes récemment et pleinement accueillies dans ma vie, l’incertitude et la désinvolture. Bien sur, si elles sont un peu crâneuses, elles sont aussi un peu timides, et je les ai posées toutes deux, bien calées, sur le tableau de bord de la liberté.
Alors, c’est parti, pour l’Entrée vers les nouveaux espaces du reste de ma vie, que j'ai grand plaisir (et un peu le trac, aussi) à partager avec vous.
Ps : piqué à Gaston Bachelard : « Logé partout mais enfermé nulle part, telle est la devise du rêveur de demeures. » Dans son trop, trop magnifique « La poétique de l’espace ».